Glen - Patrick Moudende, le preneur d’otages de Mandji – Ndolou était-il un forcené qui avait perdu toute sa tête ? Si l’acte posé par le trentenaire a mis la vie de plusieurs autres compatriotes en danger, entrainant des conséquences juridiques répréhensibles, à l’entendre, il aspirait à un mieux vivre pour les populations de sa localité, conscient des richesses naturelles dont regorge l’ile Mandji dans le département de Ndolou, province de la Ngounié.
Ci-dessous un extrait des raisons mises en avant par Glen-patrick Moundendé, dans une vidéo publiée avant qu’il ne soit neutralisé par les forces de l’ordre.
« Les entreprises ne veulent pas lorsqu'on essaie de revendiquer ce qui nous revient de droit. Ces entreprises ont signé des partenariats avec les départements et dans le cadre social. Ils devaient accompagner les riverains, les populations qu'ils ont trouvées, dans les projets tels que l'éducation, la santé et le financement de certaines bourses. Mais malheureusement, nous ne voyons pas cela. Les politiques viennent et gèrent le travail agricole où ils paient les gens quand ils veulent. 5 mois, 6 mois après. Tout ça les gens doivent accepter. (...). Ils ont récupéré le social, nous n'avons plus rien, plus de dispensaire, plus d'écoles. Et dans la zone dans laquelle nous vivons, toutes les rivières sont polluées. Nous n'avons pas d'accompagnement en eau. Aucune pompe hydraulique ou villageoise n'existe dans le village. Pas d'électricité, et pourtant, eux-mêmes, ils s'alimentent avec le gaz et nous sommes à quelques kilomètres d'eux. C'est vraiment regrettable. Récemment, j'ai appelé le préfet de Mandji pour pouvoir expliquer la situation. Mais il n'a même pas voulu m'écouter. Il m'a menacé. Le commandant de brigade de meme “, récit du preneur d’otages de Mandji.
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