Dans le déroulé de sa feuille de route pour l’année 2024, le patron des Travaux Publics se veut réaliste. Il n’entend pas se départir du Budget global annuel tel que référencé dans la loi de finance 2024 et consenti pour permettre l’exécution et la mise en œuvre des divers projets d’infrastructures retenus pour l’exercice de l’année en cours , fixé au montant de 50 090 826 524 F CFA. Sa répartition s’articule autour d’un vaste programme de réhabilitation et d’entretien des routes nationales et départementales d’une part, de l’entretien des voiries urbaines d’autre part.
Pour sa mise en œuvre, le ministre Flavien Nzengui Nzoundou a annoncé le recrutement de nouveaux agents dans les différents corps de métiers que compose le ministère des Travaux Publics et sur l’irréversible besoin de formation du personnel existant. L’objectif étant de doter le ministère, à terme, d’une ressource humaine de qualité.
En plus de la ressource humaine, une place importante a été réservée aux volets ressources matériels et études à l’occasion. Si donc le premier cité se justifie par l’urgence de la relance des activités du ministère, le deuxième, quant à lui, permettra « non seulement des études des projets nouveaux, de l’exécution des projets en cours, mais aussi de la réalisation des actions complémentaires contenues dans le programmes d’urgence de remise à niveau du réseau routier national ».
Pour ce qui est des questions liées au cahier de charges ainsi que des préoccupations soumises par l’administration, le ministre des Travaux Publics a informé les partenaires sociaux et tout le personnel de l’existence d’un cadre élaboré d’échanges pouvant permettre le traitement de tous ces problèmes au premier rang desquels la question de la prime de rendement.
Aussi a-t-il exhorté l’ensemble des agents et responsables de son administration à porter haut et à mettre à exécution la feuille de route mise à leur disposition « afin de participer à l’essor des Travaux Publics ».
« Je vous remets individuellement ma feuille de route qui devient la vôtre en temps opportun. Nous devrons rendre compte à la population gabonaise de l’usage dont nous avons fait des moyens qu’il a bien voulu mettre à notre disposition pour le bien du service public en particulier et celui du développement de notre pays en général », a-t-il conclu..
E.D.A.
Source : ministère des Travaux publics