Endettement du Gabon : les journalistes édifiés par la DGD

La direction générale de la Dette a organisé le 5 juillet un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur l’endettement du Gabon. L’objectif étant de mieux les outiller pour un meilleur traitement de l’information.

La problématique liée à la dette fait partie des grands dossiers qui ont ponctué l’actualité Gabonaise ces dernières semaines. Si l’objectif des professionnels des médias est d’édifier le grand nombre, il reste que certains sujets restent techniques et nécessitent l’appui des professionnels en la matière.

C’est tout l’intérêt de l’atelier de renforcement des capacités des journalistes organisé récemment par la direction générale de la Dette ( DGD).

Initié par le Directeur Général, Jean Gaspard Ntoutoume Ayi et soutenu par le ministre de l’Economie et des Prospectives, Mays Mouyissi, l’atelier avait pour objectif de mettre à la disposition des journalistes des outils qui leur permettront de mieux comprendre certaines spécificités liées à la situation de l’endettement du Gabon et de tout son corollaire, afin de mieux traiter l’actualité économique dans le contexte marqué parfois par les problèmes d’interprétations et compréhension de celle-ci. 

Occasion pour le ministre de l’Economie de remercier l’équipe de la DGD d’avoir pris l’initiative d’organiser cet atelier, et les organes de presse qui ont fait le déplacement pour parler de cette question importante.

Il s’est félicite de ce que cet atelier permettra également de prévenir certains débats souvent suscités par des incompréhensions que l'on retrouve parfois dans certains articles de presse, en raison de 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐥𝐞𝐱𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐝𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐪𝐮𝐞. Une compréhension approfondie des divers notions liée à la gestion de cette dette permettra d'évaluer de manière plus juste les efforts déployés par l'État gabonais.

Aussi, Mays Mouissi a-t-il fait savoir à l’assistance que l’une des choses qui est gérée de façon particulièrement transparente au Gabon, est la dette conventionnée. C’est cette dette qui est uniquement administrée par le ministère en charge de l'Économie à travers la DGD. Les dettes qui ne font pas l’objet d’une convention (instances du trésor, la dette TVA, les arriérés de rémunérations etc…) ne sont pas du ressort de ses services.

Rappelons qu’au cours de ces 9 mois de transit, la direction générale de la Dette est parvenue à réduire l’encours de la dette de plus de 162 milliards de FCFA.

E.D.A / source : Com ministère de l'Economie